DroneFAQs

Le Petit Jeu des DroneFAQs, par Drone-Pictures

Ou tout ce que vous devriez savoir sur les vraies possibilités et limites du drone, ainsi que sur le vrai coût d’une prestation aérienne par drone!

Nous répondons à vos questions

Vous êtes créatif et le drone vous interpelle quelque part ?

Nous aussi ! 

Vous n’aimez pas les idées pré-conçues, les sentiers battus et le conformisme? Nous non plus! 

En piste pour des réponses franches à des questions légitimes, que vous ne nous auriez peut-être jamais posé!

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Absolument pas! Ne succombez pas à l’effet de mode qui consiste à mettre des plans drones sans en avoir un réel besoin narratif!

Certes, de la haut “tout est plus beau”, et alors? Quel en est le sens, la valeur ajoutée, l’impérieux apport à votre film?

Voilà les toutes premières questions que vous devez vous poser quitte à renoncer à la tentation drone!

Néanmoins, si vous avez une imagination débordante et le budget à y consacrer, indubitablement, quelques plans drones bien à propos et parfaitement réalisés peuvent avoir artistiquement un intérêt majeur dans votre oeuvre.

Mais cela, n’appartient en fait qu’à vous, à votre créativité, et le drone n’en sera que l’un des outils.

Un outil. Rien de plus, rien de moins, comme il en existe des dizaines au service de vos envies d’images!

Comparé à l’hélico, le drone ne vole ni aussi vite, ni aussi haut, ni aussi longtemps, ni par aussi fort vent ou par temps pluvieux!

La grosse différence selon nous entre les deux vecteurs aériens étant que le drone “s’arrache du sol”, même s’il peut aussi exécuter de belles descentes, tandis que l’hélicoptère arrive de loin, et/ou de haut, il s’approche et contourne le sujet filmé!

Proximité versus Vue Générale.

Le drone vous suit partout, mais de bien plus prés qu’un hélicoptère (1m), même en forêt, dans un tunnel, sous un pont, à fleur d’eau et au ras du sol (20cms!): imaginez les plans infaisables que cette merveille vous apportera s’il est utilisé à bon escient! Autant de plan inaccessible en hélicoptère.

Comme tout outil, le drone ne se révèlera pleinement que s’il est utilisé judicieusement et avec parcimonie!

Enfin, oui encore, si vous pensez au drone pour un plan de suivi de voiture sur une route à lacet en montagne (à la Shining)…à condition de ne pas rouler à plus de 40-50km/h!

Autrement, pensez plutôt à l’hélicoptère.

Voir notre clip spécial Suivi de Véhicules en 4K “Track & Follow” ainsi que notre dernier teaser “Need for Speed“, entièrement filmé par nos drones, souvent en configuration double opérateurs.

A noter que le drone peut dans certaines situations s’avérer plus coûteux qu’une heure d’hélico.

Partant du principe que nous avons une caméra volante évoluant en trois dimensions et que les opérateurs disposent de joysticks sur leur radio-commande qu’ils peuvent utiliser en mode individuel ou en combinaison simple ou complexe, il est en effet possible d’exécuter d’innombrables mouvements, à des vitesses et des angles très variables!
La base de ce que le drone peut faire en matière audiovisuelle s’articule essentiellement autour de ces plans:
  • • Travelling avant/arrière/latéral (en translation)
  • • Travelling circulaire (on tourne autour du sujet)
  • • Elévation ou descente simple (droite ou oblique)
  • • Elévation ou descente circulaire (le drone monte/descend tout en « enroulant »  le sujet)
  • • Spirale ascendante et descendante (mouvement d’altitude large)
  • • Montée ou Descente avec panoramique (+ variation de l’angle de la caméra pour fixer un sujet)
  • • Elévation droite et panoramique
  • • Panoramique sur 180/360° ascensionnel
  • • Panoramique 180/360° en Altitude 
  • • Rase-Mottes faible ou haute-vitesse 
  • • Travelling avant/arrière en rase-motte et prise d’altitude lente ou fulgurante
  • • Travelling arrière avec balayage gauche/droite
  • • Suivi de sujet et ascension (voiture, piéton, cycliste, …)
  • • Suivi de sujet et dépassement en le gardant ou non dans le cadre
  • • Travelling avant/arrière Vertical à 90° (avec ou sans rotation de la caméra pedant le déplacement)
  • • Ascension/Descente fulgurante Verticales (Caméra à 90° avec ou sans rotation)
  • • Travelling avant en descente fulgurante sur un sujet (effet Attaque ou Atterrissage)
  • • Effet Vertigo ou Trans-Trav ou Travelling Compensé (nécessite un zoom): le principe étant de jouer optiquement sur le zoom à l’inverse de la direction du drone. Exemple: si le drone avance, on zoom en arrière ou inversement, voir ces vidéos.
Pour finir, notre préféré, rarement applicable mais c’est un Combo bluffant: effet vertigo pendant un travelling semi-circulaire!

Il était une fois, avant l’an de grâce 2014, où la vaste majorité des drones faisaient voler de magnifiques appareils à objectifs interchangeables et où il était courant de pouvoir choisir sa focale selon ses propres désirs, besoins, inspirations, sans même parler de sa caméra ou boitier répondant avec exactitude aux impératifs créatifs!


Puis vint l’aire bénite (sic) des drones à caméra intégrée (type Gopro++) où la focale imposée fut le très grand-angle, cad le 20mm, à la limite de la distorsion mais bien pratique pour les constructeurs car nul besoin d’y adjoindre un système de mise au point auto-focus vu qu’avec un si petit capteur la netteté est garantie de 2 mètres à l’infini, même à pleine ouverture (re-sic)! Nous parlons là des célèbres drones type Phantom #2-3-4 et Inspire 1.
Aujourd’hui, ces drones ont envahis le marché et il devient difficile d’avoir le choix d’une focale plus longue, sans même parler d’un capteur plus grand.
Encore plus de trouver un zoom pour effectuer un effet Vertigo en 4K par exemple!

Et pourtant, pouvoir choisir sa focale et/ou un zoom à chaque vol, est un atout majeur dans la conception d’une image: jouer avec les perspectives, varier la profondeur de champ (la zone de netteté), cadrer plus serré sans mettre le drone trop prés du sujet (question aussi de sécurité et de précision), zoomer pendant un suivi pour compenser l’éloignement en cas de vitesse sujet/drone non synchronisée, utiliser un follow-focus sur certaines caméras…

La domination du « tout 20 ou 24mm » nous pose un réel souci, raison pour laquelle même si nous reconnaissons la valeur indéniable de ces drones à caméra intégrée (X3/X4 ou Phantom 3/4 & Mavics)nous préférons les drones permettant d’embarquer le capteur et l’objectif de notre choix, afin de garder la maîtrise sur l’image à créer. Ainsi, avec nos machines, nous pouvons proposer ces focales fixes Prime de Zuiko Olympus sur une base de capteur micro 4/3 (1,9x un capteur 1 pouce) avec le GH4 ou la Zenmuse X5S (Raw et ProRes en option): un zoom 14-42mm/F3,5-5,6 (en photo), un 12mm/F2, un 25mm/F1,8, un 45mm/F1,8. (voir cette vidéo pour NBC où le 12 et le 25mm ont été mis en oeuvre) ou celle-ci utilisant le 45mm en crop factor 2,7 (frame rate 50p en 4k sur Inspire 2)
C’est un gage essentiel d’ouverture aux possibles qu’il est crucial de conserver car nous n’aimons pas dire « non » à un esprit inventif!

Ici, il faut bien évaluer le besoin de rendu de l’image souhaité par le chef-opérateur et les contre-parties techniques du drone. En clair, plus un drone est gros et lourd (cas d’une machine capable d’embarquer une Red ou similaire), plus petit sera son champ des possibilités de vol.

Voici quelques exemples:

  • Pas de vol en zone peuplée ou urbaine car ces drones dépassent largement les 8 kilos autorisés en scénario dit S3! Des dérogations sont possibles mais au prix d’un long délai administratif et d’un câble de retenue entre le drone en vol et le sol, ce qui limitera très fortement sa latitude d’évolution.
  • En zone non-peuplée/non-urbaine, voici les contraintes d’un gros drone: pas de vol en milieu confiné ou de longue durée (8 à 10 minutes tout au plus).
  • Pas de passage spectaculaire entre des obstacles très proches de moins d’un mètre, type clochers, ruelle étroite, porte, arbres, couloirs, etc.
  • Quantité d’air brassé phénoménale visible sur la séquence si le vol est proche d’un sol poussiéreux ou feuillus (en automne), d’une actrice en robe longue (tissu et cheveux au vent!), de l’eau (ondulation) ce qui interdit les rase-mottes à moins de 2 mètres du sujet.
Compromis idéal possible: utiliser une caméra plus petite dotée d’un excellent objectif, et récupérer le signal noncompressé via la sortie hdmi, en 4k si besoin, et l’enregistrer en 422/10bits en Prores HQ, sachant qu’un Gh4, un Sony A6300 ou A7IIs ont une latitude d’exposition de 11 à 12 stops (Ev) et génère peu de bruit en faible lumière. Le A7 ou le A6300 étant les plus indiqués – pour le moment – pour les tournages en lumière restreinte voir de nuit (bien qu’interdit par drone, sauf dérogation!).
Autre solution que nous privilégions: le tournage en Raw ou ProRes 4444 ou 422HQ avec la caméra stabilisée Dji Zenmuse X5S et ses optiques à focales fixes Zuiko Prime 12, 25 ou 45mm embarqué par l’excellent drone qu’est l’Inspire 2.
Il y en a beaucoup, c’est à s’y perdre parfois mais le bon sens veut que la plupart des règles ont été édicté pour des raisons évidentes de sécurité des tiers, sachant qu’un drone en panne en plein vol chutera comme une pierre de plusieurs kilos et que personne n’a envie d’être dessous à ce moment là, ou sur sa trajectoire non-contrôlée.
 
Voici donc sommairement, les principales procédures et limites que tout télé-pilote responsable et conscient se doit de respecter scrupuleusement:
  • • Respect des règles liées à l’aviation civile et consultation des cartes aéronautiques avant chaque mission. 
  • • Demande des autorisations s’il y a lieu au gestionnaire de la zone, et déclaration préalable à la préfecture si vol en agglomération (S3)
  • • Pas de survol vertical du public.
  • • Pas de vol à moins de 10 à 30m du public ne faisant pas partie de l’activité. Signature d’une attestation par les personnes approchées à moins de 10/30m.
  • • Pas de vol à moins de 30m d’une voie expresse, d’une autoroute, d’une voie ferrée non coupée à la circulation
  • • Pas de vol de nuit sauf dérogation
  • • Distance maximum du point de décollage: 100m en ville (S3); 200m en campagne (S1)
  • • Altitude maximum autorisée: 120m. Parfois bien moins en fonction des zones aéronautiques. Aux abords des aéroports cela peut être interdit ou autorisé avec une limite de 30m selon l’éloignement des pistes. Contact permanent avec la tour de contrôle.
  • • En ville, le drone ne peut dépasser les 8 kilos et doit être doté d’un parachute. S’il pèse moins de 2 kilos, le parachute n’est pas exigé.
  • • Le télé-pilote ne peut suivre son drone dans un véhicule en mouvement, sauf s’il est à bord d’un bateau
Question chrono : Une fois les choix techniques validés avec le client, le plus long est de décider du plan à réaliser et sa mise en place. Il faut ensuite veuiller à baliser à chaque fois la zone de décollage et aviser les tiers de na pas y pénétrer. L’initialisation du drone prend ensuite à peine 2 minutes et le temps de vol dépend du type de drone et de ce qu’il pèse en l’air: soit 6 à 30 minutes de vol sans changement de batteries!
Question météo : Tous les drones ne sont pas égaux devant les caprices du ciel! Il existe même un modèle étanche…mais l’on souhaite rarement filmer par drone quand il pleut ou qu’il fait gris! Sachez que le pire ennemi du drone est le vent violent: nous déconseillons de voler par rafales supérieures à 50-70 kms/h.
Nous annulons la plupart de nos missions en ville dès 40-50 kms/h car ce sont des zones peuplées et nous ne souhaitons pas exposer la population à un risque de perte de contrôle du à un effet Venturi imprévisible.
Autre ennemi de la plupart des drones: l’eau de pluie. La neige est encore concevable à petite dose et avec certains aéronefs, l’humidité passe sans soucis en prenant quelques précautions.

Tout est relatif, mais la plupart des opérateurs de drones sérieux et établis depuis plusieurs années, cherchent à maintenir des comptes à l’équilibre dans leur bilan annuel. La démarche est saine et responsable et pour cela, ils pratiquent un tarif journalier autour des 1500€ hors-taxes pour un drone opéré par un binôme pilote/cadreur, incluant la caméra, les batteries et les écrans de monitoring au sol. Cette somme est généralement répartie sur les quatre composantes suivantes: 1/4 allant au pilote, 1/4 au cadreur, 1/4 couvre les frais liés au matériel, le dernier quart rémunère les charges fixes de l’activité. Il faut aussi souligner que posséder plusieurs drones et plusieurs caméras (même modestes) impliquent des investissements parfois important pour des entreprises souvent de petites tailles et qui ont souvent recours au crédit pour financer ces achats récurrents, vu l’obsolescence rapide: entre 15 et 50K€HT investis sur 2-3 ans dans la plupart des cas. Ces crédits de courte-durée engendrent des mensualités élevées. A peine remboursés, il faut en reprendre un autre pour financer de nouveaux équipements plus performants, toujours demandés par les clients.

Autres facteurs pesant directement sur les tarifs:

  • • la saisonnalité de l’activité qui fait que le gros des missions est faite aux « beaux jours »: soit 6 à 8 mois par an de recettes versus 12 mois de charges fixes.
  • • la maintenance et l’entretien du matériel.
  • • les batteries (100-200€/chacune) sont des consommables onéreux dont la durée de vie est très courte (50/100 vols tout au plus).
  • • la casse et les risques de perte sont loin d’être négligeables: les primes d’assurances sont donc conséquentes (1000 à 3000€/an)
  • • le respect de la règlementation demande une bonne formation (3000€), du temps pour faire des recherches sur chaque site et puis contacter les autorités: cela va de une heure à une journée de travail administratif en amont, souvent non facturée
  • • l’expérience des pilotes et cadreurs à votre disposition: leur dextérité, leur imagination, leur savoir-faire, leur connaissance de la région, ainsi que leur enthousiasme sont autant de gages quant à la réussite de vos images.

En somme, posez-vous simplement la question suivante :

“Puis-je me permettre de prendre le risque de rater un tournage en choisissant le prestataire le moins cher, donc certainement le moins expérimenté, et peut-être le moins fiable? “

Et comment évaluer la valeur ajoutée que représente le talent, la précision, la créativité, l’enthousiasme, la réactivité, la force de proposition ?

La réponse vous appartient et vous le savez d’expérience : tout a une valeur.

Alternative: si vous ne pouvez vous offrir un prestataire drone de qualité pour une question de budget, vous pouvez peut-être vous tourner vers les banques images drone qui ont en stock de sublimes images aériennes, comme sur HOsiHO: Le Monde vue d’en haut !
C’est une alternative à une prestation, à condition, bien-sûr que les images disponibles en ligne, correspondent exactement à vos besoins.

Pour toute les raisons évoquées tout au long de cet article plus une, fondamentale à notre sens:

Montrer un lieu habituel sous un angle inhabituel!

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Avec Drone Pictures, vous faites appel à un opérateur de prises de vues aériennes par drones civils, installé depuis 2011 à Marseille, garant d’un travail créatif de grande qualité. Nos productions vidéo et nos prestations audiovisuelles par drone, ainsi que nos nombreux clients, attestent de notre sérieux et de notre enthousiasme à toujours mieux vous servir !