Notre drone dans le panache des bateaux au port de Marseille
Pour mémoire : L’objectif essentiel de cette opération de mesure en 2021 est de comparer les données avec celles récoltées en 2019, lors de la 1ère campagne en rade de Marseille, et qui s’était tenu préalablement à l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation internationale – au 1er janvier 2020 – dont le but est d’imposer de réduire la teneur en oxydes de soufre dans les émissions produites par l’ensemble des bateaux dans le monde entier (le seuil de tolérance maximal passant de 3.5%, à 0.5% soit 7 fois moins!).
- Dans les airs : un drone Matrice 200 embarquant le module de capteurs de gaz Aeromon BH-12, manoeuvré par un seul pilote de drone.
- Au sol : un ordinateur relié par internet au BH-12 Aeromon, permettant de voir en quasi-direct la courbe de niveau des différents gaz présent dans l’air analysé
Question autorisations : Aux habituelles mais néanmoins obligatoires déclarations préalables de vol en zone urbaine auprès de la préfecture des Bouches du Rhône, il a fallu obtenir celle du Port de Marseille et celles des compagnies de ferries que nous allions approcher par drone. Chaque commandant de navire savait qu’il allait être potentiellement survolé par un drone renifleur. Ceci pour prévenir toute alerte ou panique des équipages ou des passagers.
Notons que nous n’avions pas l’autorisation d’approcher ces navires à moins de 50 mètres. Le drone – homologué pour voler en ville ou en zone peuplée, équipé comme il se doit de parachutes, s’est donc toujours maintenu au-dessus de l’eau.
Un accès temporaire nous a été accordé pour accéder et se déplacer en voiture le long de la Digue du Large, ce de la passe sud à la passe nord, au niveau des Phares et balises.
Ultimes vérifications avant le décollage du drone M200 de Drone-Pictures et du module renifleur d’Aeromon. Rien n’est laissé au hasard.
6h45 sur la Digue du large, Port GPMM à Marseille. Un ferry arrive au port de Marseille depuis la Corse, par la passe sud.
Décollage immédiat, malgré les rafales de vent. Palais du Pharo à l’arrière plan. Un vol délicat avec des panaches tourbillonnant et un drone malmené. Néanmoins les données seront exploitables et le M200 se révèlera apte à affronter des vents rafales avec sa charge atypique!
Nous tenons à remercier chaleureusement l’ensemble des partenaires du projet SCIPPER pour leur confiance, leur éclairage et leur assistance.
* Ce projet a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne, au titre de la convention de subvention n ° 814893.
Vue aérienne par drone de la Digue du Large, passe nord, au niveau des Phares et Balises où les scientifiques avaient aussi disposé au sol des systèmes d’analyses de l’air. Photo © Drone-Pictures Marseille
Drone-Pictures avec son drone M200, et Aeromon avec son module de capteurs de gaz BH-12, mettent à votre disposition toute leur expertise pour l’analyse par drone de la qualité de l’air aux abords ou à l’intérieur de vos sites industriels, partout en France.