TRIBUNE
En tant qu’exploitant drone professionnel français, Drone-Pictures analyse en profondeur le Mavic 3 Ciné, sans concessions mais de manière constructive, et questionne son fabricant chinois DJI sur les nombreuses absences de fonctions et réglages indispensables à tout professionnel de l’audiovisuel aérien par drone.
DJI AURAIT-IL RATÉ LE LANCEMENT DU MAVIC 3 CINÉ AUPRÉS DES PROS, EN LIVRANT UNE VERSION BÊTA ?
En tant qu’exploitant drone professionnel français, ce Mavic 3 Ciné était très attendu pour succéder à notre Mavic 2 Pro vieux de plus de 3 ans, et aussi compléter notre flotte d’Inspire 2 Prores/Raw, eux aussi vieillissants.
Contre toute attente, la prise en main de ce drone s’est traduite par des mauvaises surprises, engendrant de la déception, de la frustration, de la consternation ainsi que pas mal d’incompréhension.
Comment un fabricant aussi prestigieux que Dji peut à ce point ignorer les besoins d’un télépilote pro?
Au premier chef, l’application Dji Fly qui est clairement destinée au grand-public, brille par sa trop grande simplicité, par l’absence de nombreux paramètres personnalisables. C’est un grand bond en arrière comparé à l’application Dji GO4.
Voici donc le retour complet d’un Utilisateur final professionnel, que nous partageons aujourd’hui avec DJI (pour comprendre) et avec vous, pilotes professionnels hésitants à investir dans cette machine annoncée comme une pure merveille. Malheureusement, et à l’heure de publier ces lignes, nous en sommes loin, et c’est là tout le problème.
Par bien des points, ce M3C est une régression comparé au Mavic 2 pro auquel il est sensé succéder. C’est pour le moins paradoxal.
(voir + bas l’ensemble de nos questions envoyées à Dji)
RÉCEPTION DU MAVIC 3 CINÉ, ET DÉCEPTIONS EN CASCADE
Marseille, mardi 9 novembre 2021: nous recevons notre Mavic 3 Ciné commandé en France, le jour même de sa sortie, soit le 5 de ce mois.
A la lueur du consensus et de l’ensemble des propos fantastiques sur ce nouveau drone si attendu de DJI, nous étions hyper-fébriles et surexcités d’enfin pouvoir le manipuler et entrer par nous-mêmes dans ses entrailles! Normal, nous n’avions vu que de superbes images, entendu que de prometteuses spécifications, et lu d’excellentes louanges.
Trop, peut-être?
En effet, très peu de gens ont dit que ce drone sortirait, à peu de chose près, en version Bêta…et qu’il serait en quelque sorte bridé, jusqu’au 22 janvier 2022.
Oui, vous avez bien lu, ce drone vendu 4800€ttc n’est pas finalisé le jour de sa sortie !
Nous allons vous dire exactement ce qu’il en est, sans langue de bois, ni conflit d’intérêt, car nous l’avons acheté, en magasin, et nous ne sommes donc aucunement liés à DJI, d’aucune façon: notre parole est libre, indépendante, et certes, forcément subjective puisqu’elle émane de professionnels expérimentés, tant de l’image (40 ans d’expérience) que du pilotage de drone (10 ans de recul, surtout avec des drones DJI).
Mais nous ne perdons pas espoir, nous allons contacter DJI pour avoir des réponses quand à ces manques et choix minimalistes. Nous les posterons ici sur le Blog du HOsiHO Drone Pilot Network pour un maximum de visibilité.
Mais revenons à la machine: une fois activé, paramètré et mis à jour avec les derniers firmware (1.5 pour l’appli, 1.00.0300 pour le drone et la RC), nous voici enfin face au M3C.
L’heure de vérité a donc sonné, regardons ce qu’il y’a au menu!
Pour information, ici à Drone-Pictures Marseille, nous connaissons et adorons les drones DJI que nous avons possédé – ou que nous possédons encore – comme les premiers F450/550, les fameux S800/1000, les magnifiques Inspire 1 & 2, le modulaire Matrice 200, les surprenants Phantom 3 & 4, les étonnants Mavic 1 & Mavic 2 pro, le petit Air 2S.
Notre exigence est grande et nous allons examiner sans concession les fonctions, réglages et qualité d’images que ce Mavic 3 Ciné est sensé rendre à son propriétaire professionnel ayant tout de même déboursé la bagatelle de 4800 euros !
Commençons tout de même par les points positifs et les grands atouts de ce petit nouveau, à qui il suffirait de peu de choses pour que son concepteur, DJI, en fasse une véritable révolution se situant loin devant ses concurrents et prédécesseurs!
NOUS AIMONS BEAUCOUP (Bravo DJI!)
Il faut savoir apprécier les belles avancées que ce Mavic 3 Ciné apporte! Petit florilège non-exhaustif:
– Belle qualité de fabrication et des matériaux: que ce soit le drone ou la radio-commande, on sent que c’est un équipement professionnel robuste
– Le grand capteur 4/3, soit quasiment le double de la taille du capteur 1 pouce des Mavic 2 pro et Phantom 4 pro! Une taille qui augmente considérablement la dynamique et diminue drastiquement le bruit dans les hautes sensibilités (ie. > à 800 iso), surtout en vidéo. En photo, les images de nuit prises à 3200 iso sont très peu bruitées comme vous pouvez le voir dans la mosaïque de photos à 100%, en fin de page.
– Le très bel objectif signé Hasselblad et la très attendue focale grand-angle à 24mm
(un piqué exceptionnel entre f4 et f5,6), doté d’un diaphragme réglable de f2,8 à f11!
– Le nouveau SmartController RC-Pro : l’écran est très lumineux (comme un CrystalSky) et très réactif. La lecture des plans est très fluide, ça change des autres drones comme le Mavic 2, le P4P et l’Inspire 2. La prise en main est très agréable. Bel objet, plaisant à tenir et utiliser. Prise mini-hdmi pour sortie sur second écran ou un Live. Un slot microSD pour transférer des capture-écrans, des photos/vidéos, et autres.
– Les molettes du Tilt et du Zoom de la RC-Pro sont précises et douces. Les boutons sont bien accessibles et disposés.
– Le Zoom est assez bon à x2 ou x7 en vidéo (voir l’image à 100% ci-dessous) mais il ne faut surtout pas l’utiliser à x4 (image suivante) , x14 et x28, image pixelisée et sans qualité car numérique.
Le zoom x2 revient quand même à une focale de 48mm sur le capteur 4/3 et le zoom x7 revient à un beau télé-objectif de 168mm (7x 24mm) sur un capteur plus petit de 1/2 pouce, tout cela en 4K ! Autre avantage : on peut filmer en zoomant (molette de droite, ça c’est top), donc Effet Vertigo disponible à la main, mais il faudra vraiment se limiter au zoom x2, sinon gare aux mauvaises surprises sur grand écran: une image fortement pixelisées. Pas facile à tenir d’autant qu’il n’y a aucune limite de butée du zoom. A étudier, donc!
Crop 100% – Photo au zoom x7
Crop 100% – Photo au zoom x4
– La lentille additionnelle 15.5mm permettra de passer en super-grand-angle (optionnelle à 179$/156€ et disponible en décembre 2021, ici par exemple)
– Le codec Prores et la qualité des images grâce au nouveau capteur 4/3, mais attention, en DLog le ProRes présente des fourmillements dans les noirs profonds (nuit, ombres marquées) qu’il faudra post-traiter.
– Le magnifique rendu des vidéos en DLog (et malheureusement pas en profil Normal, trop poussé en contraste et en saturation des couleurs, sans aucune possibilité d’affiner)
– La très belle qualité des Photos avec le 24mm: pas de bruit (merci le grand capteur 4/3), un fabuleux piqué grâce à une optique haut-de-gamme (le 24mm principal d’Hasselblad). Des détails à foison. Le télé-objectif est médiocre à x7 en Photo, et carrément inutile à x14 ou x28 (zoom numérique sur un 1/2 pouce…). A oublier, d’autant qu’avec ce télé-objectif, il est impossible de shooter en Raw/DNG, uniquement du Jpeg. Mais pourquoi ?
– Les framerate de 50fps en 5,1k & 4K, et un bon débit (bitrate) qui va avec (entre 130 et 200 Mbp/s selon le codec H264/265)
– Le ralenti à 120p en 4K (bientôt 200p en HD), mais attention, gros crop-factor, peut-être x2. Le choix de ce mode Ralenti vous fera passer du 24mm à un angle bien plus serré (entre 35 et 45mm au jugé). Nous ne sommes clairement plus en grand-angle en Slow-Motion, ce qui est étrange et assez malvenu. Dommage.
– Inclinaison vers le haut de la caméra à 35°, soit 5° de plus que le M2p: en vol, en contre-plongée, les hélices restent invisibles à faible vitesse, mais attention à voler doucement, autrement un à-coups mettra fin au plan car la nacelle s’abaissera sèchement. Nous notons que l’objectif est plus en avant que sur le petit frère, Mavic 2 pro.
– Poids plume le mettant sous les 900 grammes
– Autonomie augmentée : en théorie 46 minutes, mais nous misons plutôt sur 35minutes soit tout de même 15 de plus que le M2P (là nous parlons Utilisation, avec un retour du drone avec au moins 20% de réserve)
Notre Mavic 3 Ciné à côté du Mavic 2 Pro, lors des essais en vol
LES FONCTIONS & RÉGLAGES INDISPENSABLES QUI MANQUENT CRUELLEMENT AUX PROFESSIONNELS !
Un drone à 4000€HT ne peut pas être qualifié de Grand-Public. Alors, pourquoi manque-t-il tant de réglages et de fonctions à sa mise sur le marché? Pourquoi avoir choisi Dji Fly, une application notoirement simplifiée pour le Grand-public? Et pourquoi cette absence de réglages plus fins, auxquels nous étions habitués sur les drones précédents de même gamme: Mavic 2 et Phantom 4?

– Modes de Vols : Ciné/Normal/Sport : pour affiner l’un de ces Modes de vol, un accès via le Menu Contrôle / Paramètres de nacelle avancés propose de régler la vitesse de rotation du lacet mais pas la vitesse Horizontale ou Verticale comme pour le Mode Tripod du Mavic 2 pro. C’est pourtant indispensable pour obtenir le vol le plus approprié au besoin du cinéaste. Encore un manque, une régression. Pourquoi?
– En vol, avec les capteurs anti-collision activés (Contournement ou Freinage), nous avons trouvé le M3C assez brutal dans ses réactions et assez peu stable en vol stationnaire (cf la vidéo), en comparaison du comportement très doux et très stable de notre M2p. Et cela se ressent tout de suite à l’image par des à-coups ou des mouvements indésirables. Pour faire du raze-mottes il est impératif de désactiver l’évitement d’obstacles.
– Joysticks trop courts de la radio-commande RC-Pro : engendre un manque de précision au pilotage. On attends des joysticks plus long!
– Batteries (informations) : pas d’informations sur la durée de vol total, juste le temps de vol et le pourcentage restant. Sur la page dédiée à la batterie il manque la possibilité de fixer soi-même les niveaux de seuil d’alerte critique ou d’atterrissage forcé, ou de décider du nombre de jour avant la décharge lente.
– Batteries (recharge) : 1h30 pour recharger les batteries, une par une avec le hub livré, cela fait 4h30 pour les 3 batteries du pack Combo! Les chargeurs additionnels DJI ou autre n’étant pas encore disponible, c’est très handicapant quand on part sur un tournage nécessitant 6 ou 7 batteries pleines. A noter qu’il n’y pas de chargeur Allume-cigare inclus dans le pack Combo. Accessoire en option à 79€ttc
– Impossible de bloquer le zoom à x4.
Pas de butée pour le zoom, donc, ni de limite fixable pour ne pas l’utiliser au-delà de x4. En effet, lors d’un zooming fluide de x1 à x4, on passe en un saut d’image de x4 à x7 sans prévenir, ce qui stoppe net le plan bien-entendu! Mais à quoi avez-vous pensez, DJI?…
A x2, l’image est propre et encore nette et détaillée, comme à x7, mais à x4, sur notre modèle, l’image est inexploitable car très pixelisée. Etrange là encore.
– L’usage du Zoom nécessite de passer en mode Explore et impose le framerate à 30p/Pas de DLog/Pas de ProRes/Pas de 5,1K: la résolution se limite alors à la 4K ou la HD1080. Donc seul le Profil couleur Normal est est proposé, et uniquement les codec H264/265. Pas de D-log, ni de ProRes … ! Très peu pratique quand on fait toute une production en D-log et/ou en ProRes à 25/50p…
DJI, pourquoi avoir oublié l’Europe: nous filmons en multiple de 25 images/sec.!
Pourtant le Air 2S dispose aussi d’un zoom x2, utilisable en 4K à 25p, idem sur l’ancêtre M2p avec le mode HQ en UHD! (pourriez-vous laisser le mode HQ en 4K sur le M3C, svp?)
DJI, qu’est-ce qui vous a pris de supprimer le CineLike-D depuis le M2p, on adorerait le revoir, pitié ?!
– Mode Photo: pas profil couleur proposé et toujours 20 mpix en résolution. Pas mieux que les drones à capteurs 1 pouce, mais cela a un avantage: de plus gros pixels pour une plus grande dynamique. Nous avons hâte de voir le mode Panorama à 100M° afin justement de réaliser des images aériennes mieux définies.
– Le Profil Normal donne une image trop contrastée et des couleurs trop saturées, sans possibilité de les adoucir via l’ancien réglage Style du Mavic 2 pro ou du Phantom.4 pro. Pourquoi nous en priver?
– Accès peu pratique aux réglages Ouverture/Iso/Shutter, EV, qui se font par écran tactile uniquement contrairement aux réglages possibles via la molette ou Pad sur le M2p.
– Difficile de régler les limites de Distance ou Altitude car cela se fait par curseur à l’écran uniquement (imprécis, prévoir une crise de nerfs à chaque changement car impossible d’utiliser le clavier pour rentrer le chiffre, surtout pour la limite de distance à 100 ou 200m ! Incompréhensible. DJI, merci de permettre l’usage du clavier, svp!
– en Dlog, deux plages Iso proposées, à 400 ou 800 uniquement, contre 100 à 6400 en profil Normal, et sur le M2p en Dlog, de 100 à 1600 Iso. Pourquoi cette limite alors que de nuit monter à 1600 voir 3200 iso en Dlog ProRes HQ aurait pu se révéler très utile et aurait du sens avec un capteur 4/3, non ?
– en Dlog : pas de Color Display sur l’écran du SmartController RC-Pro, contrairement à ce qui est annoncé. On doit se contenter de visualiser sans véritables couleurs !
– Aucun choix du mode d’indexation des fichiers, par ex. en Continu comme sur Dji GO4, tellement pratique pourtant! Les numéros de fichiers sont remis à zéro à chaque changement de carte. Une source de confusion avec des noms de fichiers identiques. Là encore, peu pratique, à rétablir d’urgence, svp!
– En enregistrement ProRes sur le SSD 1T° : pas de zoom utilisable, pas de proxy enregistré parallèlement en H265/264 sur la carte SD… (dommage que ce ne soit pas comme sur l’Inspire 2)
– Pour le moment pas de Modes Intelligents comme l’Active Track, ni d’Hyperlapse, ou même Panorama Photo. Il faudra attendre 2,5 mois après son lancement, soit jusqu’au 22 janvier 2022. La preuve que ce drone est bien sortit prématurément, dans une certaine précipitation, chose à laquelle DJI ne nous avait pas encore habitué!
– Plage Panoramique de la caméra (possible en faisant glisser votre doigt sur l’écran tactile) limitée à un tout petit 5° seulement, contre +/- 75° sur le M2p, et +/- 80° sur le Air 2S, ce qui permettait un mouvement de caméra panoramique. Sur le M3, c’est tellement court que ça ne sert quasiment à rien. Vraiment dommage.
– Personnalisation de touches C1/C2 et du Pad 5D impossible à sauvegarder : ne conserve pas les choix au rédémarrage de la RC. Bug à corriger.
– A priori (car les sources sont contradictoires) pas de fonction Waypoints prévues dans les modes Intelligents? Peut-être que des applis tierces comme Litchi le proposerons, mais ce ne sera certainement pas avant 6 mois/1 an et selon la bonne volonté de DJI. Pourquoi nous en priver?
– pas de bouton Fn customisable sur la remote RC-Pro. Pourquoi ?
– pas de mode pilotage en Duo prévu avec une seconde RC comme pour le M2p. Dommage, même si cela ne remplace pas un vrai drone à nacelle 3 axes pilotable en binôme Pilote/Cadreur.
– pas encore de marquage CE avec mention de classe, donc aucune certitude que DJI le fera rétroactivement et qu’il sera par conséquent possible de le faire voler en prestation drone professionnelle dans le cadre des nouveaux scénarios européens. Néanmoins, pour les pilotes professionnels opérant en France, jusqu’au 3/12/2023 pour un nouvel exploitant et jusqu’au 2/12/2025 pour un pilote déclaré suivant les scénarios nationaux avant le 3/12/2023, il sera permis de voler avec un Mavic 3 dans les scénarios nationaux français, S1 et S3 (dates sujettes à des changements possibles).
CONCLUSION MITIGÉE: UN MAGNIFIQUE DRONE POUR LE LOISIRS MAIS GRANDEMENT INACHEVÉ POUR UN USAGE PROFESSIONNEL
Pour le moment et à notre humble avis, compte-tenu de l’ensemble des indispensables fonctions bridées ou réglages manquants, le Mavic 3 n’est pas vraiment utilisable en prestation commerciale par un télépilote professionnel de drone.
Il faudra attendre l’arrivée de l’importante MAJ de Janvier 2022 avec toutes les fonctions promises et qui sait, l’accès aux nombreux réglages que nous avions l’habitude d’utiliser sur DJI GO4 avec le Mavic 2 pro ou Phantom 4 pro.
Pour l’instant, donc, et sous réserve de réponse encourageantes de DJI, nous vous conseillons d’attendre avant d’acheter un Mavic 3, quelque soit sa version.
En fait, nous pensons que DJI a fait une grosse bourde en portant un drone si prometteur, sur une application Grand-Public telle que DJI Fly.
Il est aussi fort étrange d’avoir lancé sur le marché un drone professionnel avec des fonctions et réglages si sommaires pour un pilote de drone expérimenté.
La décéption n’en est que plus grande mais nous voulons croire que le constructeur chinois saura entendre les remontées de ses clients et que nous pourrons très vite nous en réjouir.
Bien-entendu, cet avis n’engage que nous-mêmes, mais il est donné en toute franchise et sans arrière pensée.
Tout ce que nous souhaitons, c’est que le Mavic 3 Ciné devienne la référence des drones audiovisuels légers professionnels.
Il ne tient plus qu’à DJI de le faire, et nous comptons vraiment dessus !
Article écrit le 11 novembre 2021 par Sami Sarkis,
réalisateur, photographe, cadreur, télépilote,
fondateur de Drone-Pictures et HOsiHO
et en particulier Bertrand Debeuret, d’AIRbuzz,
et Jean-Philippe Dollet de D Com Drone
PIÈCES-JOINTES
1/ Nos questions envoyées à DJI
Questions à DJI à propos du Mavic 3 Ciné(au 12/11/2021)
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2/ Mosaïque de crop à 100%, réalisée avec des photographies faites au M3C et M2P, entre 800 et 6400 iso, en Jpeg à f2,8, soit l’ouverture maximale, et aux focales minimum : 24mm pour le M3C et 28mm pour le M2P. (pour apprécier les subtiles différences, Glisser/Déposer l’image sur votre ordinateur et ouvrez-la avec Photoshop par ex.)
3/ Tableau récapitulatif des fonctions disponibles et non-disponibles du Mavic 3, publié par le site Dcrainmaker le 9/11/2021.